Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, a récemment exprimé son intention de supprimer la taxe sur le carbone pour les consommateurs s’il accède au poste de premier ministre. Cette annonce a suscité de vives réactions parmi les divers acteurs politiques et économiques du pays.
Dans le cadre de son programme politique, Carney met en avant que cette mesure vise à alléger le fardeau fiscal des ménages canadiens. Il estime que la taxe actuelle pèse lourdement sur les consommateurs, en particulier ceux à faible revenu, et qu’il est indispensable d’ajuster la fiscalité pour favoriser le pouvoir d’achat. En supprimant cette taxe, Carney espère également stimuler l’économie en encourageant les dépenses des familles.
Cependant, cette proposition n’est pas dépourvue de critiques. Les opposants à cette mesure soulignent que la taxe sur le carbone est un outil essentiel dans la lutte contre les changements climatiques. Selon eux, abroger cette taxe pourrait nuire aux efforts du Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils insistent sur le fait qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre la protection de l’environnement et le bien-être économique des citoyens.
Mark Carney semble conscient des défis auxquels il fait face, mais reste déterminé à défendre sa position. Lors d’une récente allocution, il a déclaré : « La création d’un Canada plus équitable nécessite des décisions difficiles, mais je suis convaincu que la suppression de cette taxe sera bénéfique à long terme pour notre économie et nos familles ». Seul le temps dira si ses promesses attireront les électeurs lorsqu’il se présentera aux prochaines élections.