L’opposition canadienne et les dirigeants du secteur pétrolier demandent l’abandon du système de prix du carbone fédéral. Ce système, établi par le gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, suscite de vives critiques, tant du côté des partis d’opposition que des acteurs clés de l’industrie pétrolière. Ces acteurs estiment que la politique actuelle nuit à la compétitivité économique du Canada et exige une révision.
Dénonçant les coûts élevés associés au système de tarification du carbone, les opposants affirment que cela influence négativement les entreprises canadiennes. La chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a déclaré : « Nous devons faire en sorte que nos travailleurs et nos familles ne soient pas pénalisés par des politiques qui détruisent les emplois ». Ce positionnement soulève des inquiétudes quant à la capacité du Canada à maintenir un secteur énergétique florissant tout en s’attaquant à la crise climatique.
Les entreprises pétrolières partagent ces préoccupations. Les PDG de plusieurs sociétés majeures dans le domaine des hydrocarbures ont exprimé leurs doutes sur l’efficacité du prix du carbone comme outil de réduction des émissions. Ils soutiennent que les investissements nécessaires pour répondre aux exigences réglementaires pourraient freiner l’innovation dans le secteur. Selon un porte-parole du secteur, « il est impératif de trouver des solutions qui ne compromettent pas la croissance économique tout en atteignant nos objectifs environnementaux ».
Les voix de l’opposition et des dirigeants pétroliers raisonne ensemble pour demander des alternatives à la tarification du carbone. Ils proposent des approches plus flexibles qui encourageraient à la fois la protection de l’environnement et la préservation de l’économie. Alors que les débats se poursuivent à Ottawa, la question demeure fortement divisée au sein de la société canadienne, reflétant des visions divergentes sur l’avenir énergétique du pays.