Actualités

Le rapport des Nations Unies recommande à Canada d’abolir la MAID pour les personnes souffrant de maladies non terminales.

United Nations report says Canada should repeal MAID for people with non-terminal illness

Le rapport des Nations Unies met en lumière des préoccupations concernant le droit à l’aide médicale à mourir (AMM) au Canada, en particulier pour les personnes souffrant de maladies non terminales. Le Comité des droits des personnes handicapées a exprimé des inquiétudes quant au fait que les critères d’éligibilité pour l’AMM pourraient nuire aux personnes vivant avec des handicaps. Les experts de l’ONU ont recommandé au gouvernement canadien de reconsidérer ces dispositions législatives.

En premier lieu, les rapports indiquent que certaines personnes ayant des incapacités peuvent être poussées vers l’AMM en raison d’un manque de soutien adéquat, plutôt que par un désir authentique de mettre fin à leurs souffrances. Ce phénomène soulève des interrogations éthiques importantes, notamment concernant le caractère volontaire ou coercitif de telles décisions. Le Comité a mis en avant la nécessité pour le Canada de s’assurer que l’accès à des soins de santé complets et à des services de soutien soit garanti, plutôt que d’encourager une option d’AMM comme solution à des problèmes qui pourraient être résolus autrement.

De plus, le rapport souligne que certains critères d’évaluation pour accéder à l’AMM restent trop vagues, particulièrement pour les personnes atteintes de maladies chroniques mais non terminales. Ces critères pourraient mener à une interprétation large qui ne tient pas compte des spécificités individuelles de chaque patient. Les experts de l’ONU recommandent donc que le gouvernement mette en place des gardes-fous pour s’assurer que l’AMM ne soit pas utilisée comme une échappatoire pour des problèmes systémiques liés au bien-être et à la qualité de vie des personnes vivant avec des handicaps.

A lire :  Le Canada avance avec une étiquette toxique pour les « produits chimiques éternels », liés au cancer, aux perturbations hormonales et aux maladies du foie.

Enfin, le document appelle également à un débat public sur ce sujet sensible, insistant sur l’importance de la consultation avec les communautés concernées. Le Canada est encouragé à engager des discussions sur l’AMM, pour que les voix des personnes handicapées soient entendues et que leurs droits soient protégés de manière adéquate. Ce dialogue est crucial pour garantir que les lois canadiennes respectent non seulement les droits de l’homme, mais aussi les valeurs fondamentales de dignité et de respect pour chaque individu.