Le ministre fédéral a récemment exprimé des critiques à l’égard du premier ministre de la Saskatchewan, le comparant à Donald Trump en réaction à la décision de suspendre l’application de la taxe carbone sur les industries. Cette interruption de la taxe prévue est au cœur des discussions sur l’environnement et les politiques fiscales au Canada.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a déploré la décision de la Saskatchewan, qualifiant le premier ministre provincial de « Trump des Prairies ». Guilbeault a évoqué la nécessité d’une politique environnementale solide face à la crise climatique, arguant que les actions prises par la Saskatchewan pourraient avoir des répercussions majeures sur l’ensemble du pays. Selon lui, la suspension de la taxe carbone représente un recul dans les efforts pris pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
D’un autre côté, le gouvernement de Saskatoon défend sa démarche, affirmant qu’elle vise à protéger les industries locales et à préserver les emplois. Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a affirmé que l’économie de sa province ne doit pas être entravée par des politiques qui, selon lui, nuisent à la compétitivité. Ce débat illustre la fracture entre les provinces qui favorisent une taxation environnementale stricte et celles qui privilégient des mesures visant à soutenir le développement industriel.
La confrontation entre le gouvernement fédéral et la Saskatchewan met en lumière les défis auxquels le Canada est confronté pour équilibrer croissance économique et durabilité environnementale. Alors que les débats continuent, il devient essentiel de trouver un terrain d’entente qui répond aux attentes des citoyens tout en respectant les engagements climatiques du pays.