Selon le rapport récent de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le rythme des mises en chantier au Canada a montré un ralentissement en février, avec un chiffre saisonnièrement ajusté fixant cette activité à 224 200 unités. Ce déclin indique une dynamique de construction moins active, possible en raison des incertitudes économiques et du marché immobilier.
Le segment des maisons individuelles a enregistré une diminution avec 120 200 unités, tandis que les constructions de logements collectifs, telles que les appartements, ont observé une légère baisse, atteignant 105 900 unités. Ces changements dans les types de logements construits soulignent les défis auxquels le marché fait face actuellement. « Les chiffres de février montrent une tendance à la baisse qui pourrait avoir des répercussions sur l’économie locale », a déclaré un porte-parole de la SCHL.
Ce ralentissement des mises en chantier pourrait également être lié aux changements de comportement des acheteurs, qui deviennent plus prudents face aux hausses des taux d’intérêt et à l’incertitude économique. De nombreux promoteurs immobiliers prennent désormais du recul, attendant d’avoir une meilleure visibilité sur les conditions du marché avant de lancer de nouveaux projets. « La prudence est de mise, car le marché pourrait continuer à fluctuer », a ajouté un analyste en immobilier.
Enfin, la SCHL prévoit que les tendances observées en février pourraient se poursuivre dans les mois à venir, si les facteurs économiques en jeu ne s’améliorent pas rapidement. Les observateurs du marché suivront de près ces développements afin d’anticiper les impacts sur l’accessibilité au logement et la croissance économique au Canada.