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« La drogue-zombie » : Santé Canada détecte davantage de tranquillisant animal dans les drogues illicites

‘The zombie drug’: Health Canada finds more animal tranquillizer in illicit drugs

Une nouvelle inquiétante émerge concernant la composition des drogues illicites au Canada. Des chercheurs de l’agence Santé Canada ont récemment signalé la présence croissante de xylazine, un tranquillisant utilisé principalement chez les animaux, dans les substances illicites. Ce phénomène suscite des préoccupations majeures quant à la santé publique, en particulier s’agissant des conséquences sur les consommateurs de drogues.

L’augmentation de la xylazine dans les drogues synthétiques comme le fentanyl pose un risque sérieux pour la santé. Selon les autorités de santé, les effets de cette substance peuvent être graves, notamment des dépressions respiratoires, des troubles de la conscience et des crises d’overdose. La xylazine n’étant pas conçu pour la consommation humaine, son utilisation intempestive au sein des communautés fumeuses attire l’attention sur un nouveau risque sanitaire. Il est essentiel de sensibiliser le public aux dangers associés à la consommation de drogues contenant cette substance.

Les statistiques révèlent une montée préoccupante de la xylazine dans les échantillons de drogues illégales. En 2022, Santé Canada a détecté ce tranquillisant dans une proportion significative des cas analysés. Le rapport met également en lumière une tendance inquiétante : les utilisateurs de fentanyl, qui est déjà particulièrement dangereux, semblent être de plus en plus exposés à des mélanges contenant cette substance. Cela pourrait indiquer que les trafiquants de drogue cherchent des moyens d’augmenter les effets de leurs produits, mais au péril de la vie des consommateurs.

Pour faire face à cette crise, il devient indispensable que les intervenants en matière de santé publique travaillent ensemble pour développer des stratégies de réduction des risques et d’éducation. Les campagnes de sensibilisation doivent être renforcées pour informer les usagers des dangers potentiels liés à la consommation de drogues illicites. Ce n’est qu’en conjuguant les efforts des autorités sanitaires et des organismes communautaires qu’il sera possible de surmonter cette épidémie croissante et de protéger les personnes vulnérables aux effets dévastateurs de telles substances.

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