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CREA fait état d’une baisse des ventes de maisons en février en raison de l’incertitude liée aux tarifs.

CREA reports home sales fell in February amid tariff uncertainty

Les données récentes de l’Association canadienne de l’immeuble (CREA) montrent une baisse significative des ventes de logements au mois de février, conséquence d’une incertitude croissante liée aux tarifs. Ce refroidissement du marché immobilier soulève des préoccupations parmi les acteurs du secteur, qui scrutent les répercussions possibles de cette situation sur l’économie canadienne.

Une contraction des ventes a été observée, s’élevant à 4,3 % par rapport au mois précédent. Ce recul s’ajoute à une tendance déjà observée, où le nombre des transactions immobilières est en déclin par rapport aux niveaux record atteints l’an dernier. Les experts soulignent que les fluctuations économiques et l’incertitude entourant les politiques tarifaires influencent la confiance des acheteurs potentiels, incitant bon nombre d’entre eux à reporter leurs décisions d’achat.

Les chiffres révèlent également que certaines provinces, comme l’Ontario et le Québec, ont été particulièrement touchées par cette baisse. À Toronto, par exemple, le marché immobilier a enregistré une diminution marquée des transactions, alors que les acheteurs continuent d’être préoccupés par l’impact des mesures tarifaires sur les marchés de la construction et des matériaux. Les acteurs de l’immobilier mettent en avant l’importance de retrouver une certaine stabilité pour encourager un retour à la normale des ventes.

Malgré cette période difficile, les prévisions à long terme tentent de conserver un certain optimisme. Les analystes estiment que, si les incertitudes liées aux tarifs s’estompent, une reprise pourrait être envisagée. Toutefois, la vigilance reste de mise et l’évolution des prochains mois sera essentielle pour déterminer l’orientation future du marché immobilier au Canada.

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