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Comment augmenter la taille de la mémoire tampon en anneau sous Linux ?

Le système d’exploitation Linux utilise des tampons en anneau pour gérer efficacement le flux de données entre le noyau et les composants matériels, comme les cartes réseau. L’un des tampons cruciaux dans ce processus est le tampon annulaire RX, qui stocke les données entrantes. Lorsque le volume de données augmente, il peut être nécessaire d’augmenter la taille de ce tampon pour éviter la perte de paquets et améliorer les performances globales réseau.

Qu’est-ce qu’un tampon en anneau ?

Un tampon en anneau est une structure de données utilisée pour stocker une séquence fixe de messages ou de données dans la mémoire. Cette structure a une taille statique, ce qui signifie que lorsque la limite est atteinte, les anciennes données sont écrasées par les nouvelles. Cette méthode de gestion permet un accès rapide aux données tout en économisant de la mémoire.

Comprendre le tampon annulaire RX

Le tampon annulaire RX est un espace réservé dans la mémoire dédiée à la réception de paquets de données par la carte réseau. Il stocke temporairement ces paquets jusqu’à ce qu’ils soient traités par le système. Le paramètre par défaut généralement attribué à ce tampon est de 256, mais dans des scénarios de réseaux très actifs, il peut être bénéfique de l’augmenter pour permettre le traitement d’un plus grand nombre de paquets simultanément.

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Comment augmenter la taille de la mémoire tampon en anneau sous Linux

Pour augmenter la taille du tampon annulaire RX, plusieurs étapes peuvent être suivies. Ces ajustements sont généralement effectués dans un terminal avec les privilèges d’administrateur :

  1. Vérifier la taille actuelle : Utilisez la commande ethtool -g [nom_interface], en remplaçant [nom_interface] par le nom de votre interface réseau (exemple : eth0 ou ens33). Cela affichera les tailles des tampons pour l’interface spécifiée.
  2. Modifier la taille : Pour apporter des modifications, exécutez la commande ethtool -G [nom_interface] rx [nouvelle_taille]. Remplacez [nouvelle_taille] par la taille souhaitée, aussi longtemps qu’elle ne dépasse pas le maximum autorisé (souvent 4096).
  3. Vérifier les changements : Après avoir modifié la taille, exécutez de nouveau la commande ethtool -g [nom_interface] pour vous assurer que les changements ont bien été appliqués.
  4. Monitorer la performance : Utilisez des outils comme ifconfig ou ip -s link pour observer la performance de la connexion et vérifier si des paquets sont toujours perdus ou si des améliorations sont notées.

Les conséquences d’un tampon de réception plein

Lorsque le tampon de réception est saturé, le noyau ne pourra pas accepter de nouveaux paquets de données. En réponse, il incitera à un contrôle de congestion TCP, où les paquets supplémentaires envoyés par l’autre extrémité de la connexion seront ignorés, ce qui peut engendrer des ralentissements perceptibles du réseau.

Savoir où se trouvent les journaux de tampon en anneau

Les informations importantes concernant l’état de la mémoire tampon sont souvent enregistrées dans des fichiers journaux. Sous Linux, ces fichiers se trouvent généralement dans le répertoire /var/log, où le fichier dmesg contient des messages générés au démarrage et des événements du noyau. Pour consulter ces journaux, il est possible d’utiliser des outils comme tail pour un aperçu en temps réel des dernières entrées.

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FAQ

  1. Quelles sont les commandes de base pour travailler avec le tampon en anneau ?
    Vous pouvez utiliser ethtool pour vérifier et définir les tailles de tampon. D’autres outils comme ifconfig ou ip permettent de suivre les statistiques d’interface.
  2. Est-il nécessaire de redémarrer le système après avoir modifié les tailles de tampon ?
    Aucune réinitialisation complète n’est généralement nécessaire. Les changements peuvent prendre effet immédiatement, mais il est recommandé de vérifier le fonctionnement du réseau après modifications.
  3. Que faire si les paquets continuent d’être perdus même après l’augmentation de la taille du tampon ?
    Il peut être nécessaire d’examiner d’autres éléments de la configuration réseau, comme la vitesse de la connexion, la charge du serveur ou l’optimisation de la pile TCP/IP.