Politique

Carney déclare que le gouvernement libéral interviendrait si la loi linguistique du Québec était contestée devant la Cour suprême.

Carney says Liberal government would intervene if Quebec language law challenged at Supreme Court

Le gouvernement libéral intervient souvent dans des questions cruciales touchant les droits linguistiques. Dans ce contexte, lors d’une récente interview, le conseiller principal de Justin Trudeau, David Carney, a abordé les implications du projet de loi 96 sur la langue française au Québec et la direction que pourrait prendre le gouvernement fédéral si cette loi était contestée devant la Cour suprême du Canada.

Carney a exprimé la volonté du gouvernement de se positionner en faveur de la Loi sur la langue officielle du Québec, affirmant que « s’il y avait une contestation de la loi au niveau fédéral, nous serions sur le terrain ». Cette déclaration souligne l’engagement des libéraux en faveur de la protection des droits linguistiques, tout en reconnaissant le rôle de la langue française comme fondamental dans l’identité québécoise.

La Loi 96 a suscité un débat intense au sein de la société canadienne, divisant les opinions sur la façon dont elle pourrait affecter les droits des anglophones au Québec. Cette législation vise à renforcer le statut du français dans la province, mais certains craignent qu’elle ne porte atteinte aux droits des minorités linguistiques. Le gouvernement libéral semble déterminé à intervenir dans ce débat, sous l’angle de la protection des droits des citoyens, en cas de besoin juridique.

Les prochaines semaines pourraient être déterminantes pour l’avenir de la Loi 96 et son impact sur la société canadienne. La position claire de Carney révèle une approche proactive de la part du gouvernement libéral face aux défis que pose la coexistence des langues officielles au Canada. La question reste de savoir si cette intervention sera perçue comme un soutien à la langue française ou comme une ingérence dans les affaires provinciales.

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