Des entreprises du Vermont, notamment des brasseries et un producteur de sirop d’érable, subissent les conséquences des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump sur les produits canadiens. Ces mesures, qui ont débuté en 2018, ont particulièrement affecté les secteurs de l’alimentation et des boissons, provoquant des retombées économiques significatives pour de nombreuses petites et moyennes entreprises.
Les brasseries artisanales du Vermont, qui s’approvisionnent en divers ingrédients en provenance du Canada, sont en première ligne face à la hausse des coûts. Par exemple, la hausse des tarifs sur l’aluminium et l’acier a entraîné une augmentation des prix des canettes, ce qui a forcé certaines brasseries à ajuster leurs prix de vente. Un représentant de l’une des brasseries a déclaré : « Nous avons toujours cherché à garder nos tarifs aussi bas que possible, mais ces augmentations rendent cela de plus en plus difficile. »
Le secteur du sirop d’érable ne reste pas en reste. Un producteur local a signalé que l’instabilité du marché causée par ces tarifs a amené des difficultés dans ses relations commerciales. « Alors que nous espérions une croissance continue, ces frais supplémentaires sur nos exportations se traduisent par des pertes financières », a-t-il expliqué. Par ailleurs, les clients qui achètent habituellement du sirop d’érable du Vermont pourraient se tourner vers d’autres options, ce qui pourrait nuire à la réputation et à la réputation de ce produit emblématique.
Au-delà des simples hausses de prix, ces tarifs créent un climat d’incertitude qui affecte la planification à long terme des entreprises. Alors que de nombreuses solutions sont envisagées pour compenser ces augmentations, les entrepreneurs du Vermont se montrent résilients, cherchant des moyens de s’adapter et de pérenniser leurs activités. Dans un cadre économique déjà fragile, la capacité à naviguer dans ces défis est essentielle pour la survie et la prospérité des entreprises locales.