Le Canada s’inquiète de la montée d’un mouvement de résistance contre les droits des femmes au sein des agences des Nations Unies. Bob Rae, ambassadeur du Canada auprès de l’ONU, souligne les implications préoccupantes de cette tendance. Selon lui, ces récentes attaques représentent un danger pour les précédentes avancées réalisées en matière d’égalité des sexes.
Les États-Unis, sous l’administration actuelle, ont manifesté des signes clairement régressifs concernant les droits des femmes au niveau international. Rae met en garde que la position américaine pourrait influencer d’autres nations à adopter des attitudes similaires, compromettant ainsi les initiatives positives visant à promouvoir l’égalité des sexes. « Il s’agit d’une résistance non seulement contre le droit des femmes, mais contre toute forme d’égalité », a-t-il déclaré, exprimant son alarmement face à ce phénomène croissant au sein de différentes instances onusiennes.
Les agences des Nations Unies, qui ont été à la pointe des efforts pour renforcer les droits des femmes, subissent de fortes pressions à cause de cette morosité. Rae évoque le fait que les efforts en matière de santé reproductive et d’autonomisation des femmes sont désormais remis en question. Les discussions sur le financement des programmes qui soutiennent l’égalité des genres et la lutte contre la violence basée sur le genre sont devenues de plus en plus controversées, laissant présager des conséquences néfastes sur les droits fondamentaux des femmes.
Face à cette conjoncture, l’importance de la solidarité internationale se renforce. Bob Rae insiste sur la nécessité pour les pays qui soutiennent les droits des femmes de s’unir et de faire entendre leur voix. Il souligne que le Canada est déterminé à continuer de défendre les questions de genre à l’ONU et à travailler avec les alliés pour contrecarrer cette dynamique négative. « Nous ne pouvons pas reculer. Il en va de l’avenir des générations futures, » conclut-il avec conviction.