Danielle Smith, la première ministre de l’Alberta, a récemment suscité la controverse en participant à un événement de collecte de fonds avec le commentateur politique Ben Shapiro. Cet événement, qualifié par certains de rassemblement d’extrême droite, a eu lieu dans un contexte politique tendu, faisant parler de lui au-delà des frontières de la province.
Lors de ce rassemblement, qui a attiré l’attention des médias, Smith a exprimé son enthousiasme. Elle a déclaré qu’elle avait passé un « bon moment » en compagnie de Shapiro, un personnage souvent critiqué pour ses prises de position polémiques. Cette déclaration a été perçue par certains comme un soutien implicite à ses idées, soulevant des inquiétudes parmi les électeurs et les opposants politiques. La première ministre a également commenté la nécessité de défendre la liberté d’expression, une valeur qu’elle estime fondamentale dans une démocratie.
Les réactions à cette apparition ont été diverses. Alors que certains admirateurs de Smith ont applaudi son engagement en faveur de la liberté d’expression, de nombreux critiques ont fustigé la décision de s’associer à une figure aussi controversée. Des membres de l’opposition ont exprimé leur indignation, affirmant que cette collaboration nuit à la réputation de l’Alberta et à sa politique sociale. Les débats autour de cette rencontre soulignent les divisions croissantes au sein de la province et la polarisation du discours politique.
Dans les jours qui ont suivi l’événement, la première ministre a tenté de clarifier sa position, insistant sur le fait qu’elle ne partageait pas nécessairement toutes les opinions de Shapiro. Malgré cela, son implication avec le commentateur a ravivé des discussions sur l’éthique politique et le rôle des leaders dans la promotion ou le rejet de certaines idéologies. Les prochains mois pourraient être déterminants pour Smith, alors qu’elle doit naviguer dans ce paysage complexe et potentiellement diviseur.